L’ Autolouange

Qu’est ce que l’autolouange ?

 

Ne vous fiez pas au sens commun des mots qui composent son nom.

L’appellation « autolouange » attribuée à la version contemporaine d’une pratique universelle se réfère au mot latin laudare qui signifie : approuver sans restriction.

Inspirée par les travaux de Jean Kabuta sur le panégyrique dans les traditions orales africaines, Marie Milis entreprend d’aller à la quête de sa resonnance dans le monde occidental, de la mettre à l’épreuve de la pratique et d’écrire une série d’ouvrages à ce sujet.

Comme elle le dit si bien : « L’autolouange n’est pas « née »! ».

Elle s’inscrit dans la continuité de pratiques traditionnelles orales qui ont existé ou existent toujours, et au rang desquelles l’on retrouve Kasala chez les Lubas de République Démocratique du Congo, le Ako au Bénin ou encore le Shingi Shuti dans la cordillère des Andes.

Ainsi, loin d’être la pratique d’autopromotion personnelle imbibée d’orgueil qu’elle peut sembler être de prime abord, l’autolouange est un incroyable vecteur de traversée et de mise en mouvement personnel et collectif. De par sa capacité à nous amener à connecter avec notre essence et nos ressentis profonds, l’autolouange nous fait quitter le chemin de l’auto-jugement, de la dialectique bien/mal pour nous emmener sur celui de l’authenticité et du réalignement.

Se prêter à l’autolouange c’est s’autoriser à ouvrir un espace où le « je » reprend confiance, s’exprime librement, s’accueille tel qu’il est, se connecte à sa vérité profonde et retrouve sa dignité fondamentale.

L’autolouange nous conduit à lever les voiles nous séparant de nous-même mais aussi des autres et, se faisant, à accéder à des ressentis ou clarifier des états d’être jusque-là inaccessibles.   

 

Suite à ma rencontre avec l’autolouange au cours d’une université d’été sur les innovations pédagogiques où Marie Millis est intervenue pour porter la voix de cette pratique au cœur du monde universitaire, cette pratique ne m’a plus quittée.

Elle est devenue pour moi à la fois un véritable compagnon de route et un précieux outil d’accompagnement.

Après plusieurs années de pratique aussi bien individuelle que collective, j’ai alors décidé de me former auprès de cette femme aussi lumineuse qu’atypique, passée de mathématicienne à coach, chercheuse, anthropologue et pédagogue, dans l’optique de rejoindre l’Institut de l’autolouange. Une étape clé qui m’a permis de faciliter à mon tour des ateliers et d’aller plus loin dans le partage et l’usage de cette pratique dans l’accompagnement que je propose.

N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus et, pourquoi pas, expérimenter et découvrir par vous même la portée de cette pratique en groupe, en couple ou en individuel.

L’autolouange… en autolouange

Je suis paix, porte ouverte sur la béatitude
Je suis potier de l’humain, je façonne le fragile
Je suis la preuve que de l’atroce peut naitre le sublime
Outil d’affinage, j’affute les âmes ensevelies
Rêvassant à tous les temps, j’écoute mon intérieur et, le cœur grand ouvert, je suis mental en pause
Je suis lumière sur le subtil
Mon cœur se fait oreille, et, tapie de douceur,
J’accueille les merveilles cachées derrière les p(l)eurs
Ecoutez-moi bien, je suis de mèche avec le destin.

— O